MISE À JOUR : 31.08.2025

MISE À JOUR : 31.08.2025

REQUIN BLANC

REQUIN
BLANC

Carcharodon carcharias

Carcharodon carcharias

Beaucoup de gens sont surpris d’apprendre que le requin blanc fréquente la côte est du Canada et même le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent. En réalité, il est observé beaucoup plus souvent au Canada atlantique qu’en Colombie-Britannique.

Le requin blanc est sans doute le requin le plus connu—et le plus redouté—au monde. Sa réputation de « mangeur d’hommes » reste largement exagérée, surtout à cause des films et des manchettes sensationnalistes. Mais il n’en demeure pas moins une espèce potentiellement dangereuse qui attaque parfois les humains.

Le requin blanc effectue une migration saisonnière nord–sud entre les États-Unis et le Canada. Autrefois, la plupart des observations et des prises accidentelles provenaient de la baie de Fundy. Plus rarement, on signalait des captures ou des rencontres visuelles au large de la Nouvelle-Écosse et, à l’occasion, jusque dans le golfe du Saint-Laurent. En 1949, un spécimen avait même été ramené à quai à Rivière-Portneuf, dans l’estuaire du Saint-Laurent. Aujourd’hui, les requins blancs apparaissent dès le printemps au large de la Nouvelle-Écosse, mais tous ne poussent pas leur migration jusqu’au golfe. Ceux qui s’y aventurent sont en majorité des individus juvéniles, observés surtout entre juin et novembre.

Depuis 2019, les signalements ont explosé dans tout le Canada atlantique et au Québec. Ce regain reflète en partie le rétablissement de la population de requins blancs, qui semblent reconquérir progressivement leurs anciens terrains de chasse. Malgré cette progression encourageante, l’espèce est toujours considérée en voie de disparition : sa population totale demeure inconnue, et sa survie reste menacée par les activités humaines.

Fait marquant : jusqu’en 2021, aucun plongeur sous-marin n’avait jamais croisé de requin blanc dans ces eaux. Depuis, une dizaine de rencontres ont été rapportées, toutes en Nouvelle-Écosse sauf une, survenue aux Îles-de-la-Madeleine en 2025. Malgré l’augmentation des observations, les incidents impliquant des humains restent très rares. Un nageuse aurait été mordue par un requin blanc dans le golfe du Saint-Laurent en 2021, et un planchiste à pagaie a été projeté de sa planche au large de Cherry Hill Beach, en Nouvelle-Écosse, en 2025.

COMMUNIQUÉS

Ordre – Lamniformes
Famille – Lamnidae
Genre – Carcharodon
Espèce – C. carcharias

Il est important de rappeler que le requin blanc n’est pas un nouveau venu dans ces eaux. Des récits mi’kmaq attestent de sa présence dans le Saint-Laurent, à une époque antérieure au contact européen et bien avant les changements climatiques modernes. L’augmentation récente des observations s’explique surtout par deux facteurs : le statut protégé du requin blanc et de ses proies, notamment les phoques, qui favorisent son retour. Les téléphones intelligents et les réseaux sociaux jouent aussi un rôle, mais mineur : ils permettent surtout de rendre visibles des rencontres qui, autrefois, passaient inaperçues.

Tout indique que cette tendance se poursuivra tant que les requins blancs seront protégés… et que des humains navigueront sur leurs territoires.

¹ Vladykov, V. D., and R. A. McAlister. 1961. Preliminary list of marine fishes of Quebec. Le naturaliste canadien, 88(3): 17-113.

NOMS

NOMS

Noms communs : requin blanc, grand requin blanc

Requin blanc ou grand requin blanc ? Autrefois, on parlait de grand requin blanc pour le différencier d’un autre requin qu’on appelait aussi « blanc » — le lesser white shark, en réalité le requin longimane (Carcharhinus longimanus). Mais en français, le requin longimane n’a jamais été appelé « requin blanc » ni « petit blanc ». L’ajout de grand n’avait donc aucune utilité : c’était simplement un calque de l’anglais. Aujourd’hui, de plus en plus de spécialistes abandonnent l’expression grand requin blanc. C’est le cas, par exemple, de l’Observatoire des requins du Saint-Laurent.

Noms communs anglais : white shark, great white shark, white pointer, white death

DESCRIPTION

DESCRIPTION

• Longueur moyenne de 3,5 à 5 mètres au Canada atlantique et au Québec.
• Couleur variant du gris plomb, gris brun ou noir sur le haut du corps, et blanc sur le ventre.
• Corps massif en forme de torpille.
• Grande nageoire dorsale triangulaire suivie d’une deuxième nageoire dorsale beaucoup plus petite.
• Nageoires pectorales avec extrémités noires sur la surface ventrale.
• Les lobes supérieur et inférieur de la queue sont presque de la même taille.
• Dents plates, triangulaires et dentelées sur les côtés.
• Présence saisonnière dans le Canada atlantique et au Québec.

3.5 à 5 m au Canada atlantique et au Québec.

Dents grandes, triangulaires et dentelées contrairement aux autres espèces de requins du Saint-Laurent.
MACHOIRES
1er aileron dorsal est grand, triangulaire et souvent confondu avec le requin pèlerin.
1er AILERON DORSAL
Dos et flancs sombres avec le ventre blanc pour tendre une embuscade aux phoques.
COULEUR
Carène unique sur le pédoncule caudal contrairement au requin maraîche qui en a deux.
CARÈNE CAUDALE
L'extrémité postérieure de la marge interne de l'aileron pectoral porte une marque blanche.
MARQUE BLANCHE

TAILLE & APPARENCE

TAILLE & APPARENCE

Longueur maximale : jusqu’à 6,1 m¹
Longueur à maturité : ♂ 3.5-4 m, ♀ 4.5-5 m²
Poids : jusqu’à 1,970 kg³

La coloration et la répartition des teintes du requin blanc lui offrent un camouflage efficace, lui permettant de se fondre dans son environnement et de surprendre ses proies. Mais cette apparence peut aussi prêter à confusion et mener à des erreurs d’identification. Dans l’Atlantique Nord-Ouest, le requin pèlerin est souvent confondu avec le requin blanc en raison de la taille et de la forme similaires de sa nageoire dorsale. De même, dans le Saint-Laurent, le requin-taupe commun est fréquemment signalé à tort comme un jeune requin blanc.

¹ Randall, J. E. 1987. Refutation of lengths of 11.3, 9.0, and 6.4 m. attributed to the white shark, Carcharodon carchariasCalifornia Fish and Game, 73 (3): 163–168, figs 1–3.
² Compagno, L., Dando, M., Fowler, S. 2005. Sharks of the World. Collins, 368 p.
³ Uchida, S. Toda, M., Teshima, K., Yano, K. 1996. Pregnant White Sharks and Full-Term Embryos from Japan. In: Klimley, A.P. & Ainley, D. (Eds.) Great White Sharks. The biology of Carcharodon carcharias: 139–155.

DENTITION

DENTITION

Les dents du requin blanc adulte sont larges, triangulaires et finement dentelées, conçues pour découper efficacement la chair. Celles de la mâchoire inférieure et des juvéniles sont un peu plus étroites. Lorsqu’il saisit une proie, le requin blanc secoue vigoureusement la tête de gauche à droite afin de scier et détacher des morceaux de chair.

En 2008¹, une équipe de chercheurs a estimé que la force de morsure d’un requin blanc de 3 324 kg atteignait 18 216 newtons (soit l’équivalent d’environ 1 858 kgm/s²)² — l’une des plus puissantes jamais enregistrées dans le règne animal.

Détail : Contrairement à ce qui a été avancé dans certains médias, le requin blanc n’est pas à l’origine des blessures dites en « tire-bouchon ». Rien n’indique que ce type de morsure lui soit attribuable.

¹ Wroe, S., Huber, D. R., Lowry, M., McHenry, C., Moreno, K., Clausen, P., Ferrara, T. L., Cunningham, E., Dean, M. N., Summers, A. P. 2008. Three-dimensional computer analysis of white shark jaw mechanics: How hard can a great white bite? Journal of Zoology. 276 (4): 336–342.
² The kilogram-meter per second (kg·m/s or kg·m·s1) is the standard unit of momentum . Reduced to base units in the International System of Units (SI), a kilogram-meter per second is the equivalent of a newton-second (N·s), which is the SI unit of impulse.

DISTRIBUTION

DISTRIBUTION

Le requin blanc possède l’une des aires de répartition les plus vastes de toutes les espèces de requins, allant des eaux subarctiques jusqu’aux régions tropicales. Dans l’Atlantique Nord-Ouest, on le rencontre de Terre-Neuve jusqu’à la Floride. Il a même été signalé aussi loin à l’ouest que Rivière-Portneuf¹, dans l’estuaire du Saint-Laurent, à environ quatre heures de la ville de Québec. Opportuniste, le requin blanc n’hésite pas à s’aventurer dans les eaux peu profondes le long des côtes pour chasser des mammifères marins comme les phoques, ce qui l’amène parfois à proximité des zones fréquentées par les riverains et les vacanciers.

La hausse des observations dans le Saint-Laurent s’explique surtout par la croissance des populations de phoques et par les variations dans les migrations saisonnières de ses proies. Le nombre croissant de requins blancs le long de la côte Est américaine pourrait également inciter certains individus à explorer plus au nord et à se disperser jusque dans le golfe du Saint-Laurent, contribuant ainsi au rétablissement de l’espèce dans son aire de répartition traditionnelle. Les téléphones intelligents et les réseaux sociaux jouent aussi un rôle, mais secondaire : ils rendent simplement visibles des rencontres qui, autrefois, passaient inaperçues.

Jusqu’à récemment, le requin blanc apparaissait dans le Saint-Laurent seulement pour de brèves périodes, entre la mi- et la fin de l’été. Désormais, ses incursions saisonnières dans le golfe et l’estuaire, favorisées par le réchauffement des eaux lié aux changements climatiques, s’étendent généralement de juin à novembre.

(Ci-dessous) Répartition provisoire du requin blanc (Carcharodon carcharias) dans le Saint-Laurent et le Canada atlantique, selon les données de l’Observatoire des requins du Saint-Laurent. Les observations de requins blancs étant devenues très fréquentes ces dernières années, seuls des cas historiques et sélectionnés sont présentés afin d’illustrer l’aire de répartition générale. La carte est régulièrement mise à jour à partir de nouvelles données et de documents d’archives. Elle n’inclut pas les observations provenant des États-Unis, sauf lorsqu’elles concernent des cas limitrophes. Pour signaler une observation ou une capture, veuillez nous contacter.

PROIES

PROIES

Le requin blanc est un prédateur opportuniste qui se nourrit d’à peu près tout ce qui se trouve sur son passage, qu’il soit mort ou vivant.

Contenus stomacaux vérifiés :

  • Poissons (liste partielle) : saumon de l’Atlantique, merluche, flétan, maquereau, thon, bar rayé, autres requins et raies.

  • Mammifères marins : pinnipèdes (phoques), marsouins, dauphins, grands cétacés (généralement des carcasses).

  • Autres proies : oiseaux marins, tortues de mer.

PRÉDATEURS

PRÉDATEURS

Le seul prédateur confirmé du requin blanc est l’orque (Orcinus orca), observée à plusieurs reprises en train de chasser et de tuer des requins blancs dans différentes régions du monde. Bien que l’orque fréquente historiquement² le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent, sa présence y demeure rare et sporadique au cours des dernières années³, principalement dans la partie nord-est du golfe et au large de la côte sud de Terre-Neuve. Les rencontres entre ces deux superprédateurs dans le Saint-Laurent sont probablement exceptionnelles, mais pourraient devenir plus fréquentes si la population de requins blancs continue de croître.

¹ Jorgensen, Salvador & Anderson, Scot & Ferretti, Francesco & Tietz, James & Chapple, Taylor & Kanive, Paul & Bradley, Russell & Moxley, Jerry & Block, Barbara. 2019. Killer whales redistribute white shark foraging pressure on seals. Scientific Reports. 9. 10.1038/s41598-019-39356-2.
² Vladykov, V.D. 1944. Études sur les mammifères aquatiques III. Chasse, biologie et valeur économique du marsouin blanc ou beluga (Delphinapterus leucas) du fleuve et du golfe St Laurent. Dept. Pêcheries Prov. Québec. 194 pp.
³ Wenzel, Frederick & Sears, R. 1988. A note on killer whales in the Gulf of St. Lawrence, including an account of an attack on a minke whale. Rit Fiskideild. 11. 202-204.

REPRODUCTION

REPRODUCTION

On connaît encore mal la reproduction du requin blanc. L’espèce est ovovivipare et n’atteint la maturité sexuelle qu’autour de 30 ans, soit environ 26 ans pour les mâles et 36 ans pour les femelles¹. La mise bas n’a jamais été observée directement, mais la gestation durerait près de 12 mois. Chaque portée compte de 4 à 14 petits, mesurant de 135 à 151 cm à la naissance².

¹ Natanson Lisa J., Skomal Gregory B. (2015) Age and growth of the white shark, Carcharodon carcharias, in the western North Atlantic Ocean. Marine and Freshwater Research 66, 387-398.
² Castro, J. I. 2011. The Sharks of North America. Oxford University Press, 613 p.

ESPÉRANCE DE VIE

ESPÉRANCE DE VIE

Une étude¹ publiée en 2014 a révélé que le requin blanc grandit plus lentement et vit bien plus longtemps qu’on ne le croyait. L’âge et le taux de croissance de la population de l’Atlantique Nord-Ouest ont été estimés grâce au comptage des bandes vertébrales et à la datation au radiocarbone de huit spécimens (quatre mâles et quatre femelles). Les résultats indiquaient un âge pouvant atteindre 40 ans pour la plus grande femelle (526 cm) et jusqu’à 73 ans pour le plus grand mâle (493 cm). Cela ferait du requin blanc l’un des poissons cartilagineux (requins, raies et chimères) les plus longévifs connus, même s’il reste loin derrière le vénérable requin du Groenland.

¹ Natanson Lisa J., Skomal Gregory B. (2015) Age and growth of the white shark, Carcharodon carcharias, in the western North Atlantic Ocean. Marine and Freshwater Research 66, 387-398.
² Castro, J. I. 2011. The Sharks of North America. Oxford University Press, 613 p.

ATTAQUES

ATTAQUES

Selon le Registre canadien des attaques de requins, le requin blanc a été impliqué ou soupçonné dans dix incidents confirmés avec des humains au Canada. Des récits suggèrent également que, dès la préhistoire, il aurait attaqué des canots mi’kmaq. Jusqu’en 2023, la plupart des affrontements concernaient de petits bateaux de pêche dans les Maritimes et à Terre-Neuve au cours du siècle dernier. En 1953, un homme est mort noyé après qu’un requin blanc eut attaqué son doris au large du Cap-Breton. Plus récemment, en 2021, une personne aurait été mordue par un requin blanc au large de l’île Margaree, dans le golfe du Saint-Laurent — le seul incident documenté de ce type. En 2025, un planchiste à pagaie a été projeté de sa planche (SUP) au large de Cherry Hill Beach, en Nouvelle-Écosse, après avoir été heurté par un requin blanc.

Avec l’augmentation du nombre de requins blancs dans les eaux canadiennes, la cohabitation avec les humains devient plus fréquente. Bien que les attaques demeurent rares, la combinaison de facteurs défavorables—mauvaise visibilité, présence de proies habituelles comme les phoques, et simple malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment—pourrait entraîner de nouveaux incidents dans l’Atlantique canadien et au Québec.

¹ Gallant, J. (2022. 26 juillet)Registre canadien des attaques de requins (1ère éd.). Observatoire des requins du Saint-Laurent. https://geerg.ca/fr/attaques-requins

PÊCHERIES

PÊCHERIES

Aucune. Bien qu’il n’existe pas de pêche ciblée du requin blanc au Canada, plusieurs spécimens ont néanmoins été capturés accidentellement depuis le début des registres au XIXᵉ siècle.

STATUT

STATUT

Le requin blanc est répertorié en tant qu’espèce en voie de disparition par le COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada).

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Dans l'Atlantique Nord, le requin blanc est présent de façon saisonnière dans toutes les provinces maritimes, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Québec, y compris le Saint-Laurent.

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Mal représentés et mal compris, les requins jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes de l'Atlantique Nord, mais ils sont de plus en plus menacés en raison de leur mauvaise réputation, de la pollution et du manque de sensibilisation du public. Faites un don pour nous aider à étudier et à protéger les requins du Saint-Laurent et du Canada atlantique avant qu'il ne soit trop tardLes dons à l'ORS/GEERG, une oeuvre de bienfaisance enregistrée et entièrement bénévole, sont déductibles d'impôts au Canada.
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