Évaluation : La réserve nationale de faune de l’île Sea Wolf abrite une importante population de phoques, ce qui pourrait expliquer la présence du requin au moment de l’incident. Les activités aquatiques sont considérées comme risquées à tout endroit à proximité des échoueries de phoques. Si l’agresseur était en fait un requin blanc, il a peut-être cru qu’il mordait ou lacérait un concurrent (pour une proie à proximité), ou il a peut-être pris la nageuse pour un phoque et mordu de façon exploratoire. Les requins blancs immatures, connus pour fréquenter le golfe du Saint-Laurent durant l’été et l’automne et dont les capacités visuelles sont encore en développement, pourraient être plus enclins³ à mordre par erreur des objets ou des personnes ressemblant à leurs proies, notamment les phoques. L’analyse de la plaie aurait pu aider à déterminer la cause potentielle. Nous avons néanmoins conclu que l’hypothèse du requin blanc est hautement probable sur la base des observations de la nageoire dorsale, du lieu et du moment de l’incident, de la présence vérifiée de requins blancs marqués à proximité, de la proximité d’une zone d’alimentation, ainsi que de la nature de l’attaque elle-même.

Détail : Bien que plausible, personne impliquée dans l’incident n’a publiquement présenté de preuve prouvant l’hypothèse du requin en date du 25 juillet 2022.

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Références :
¹ Woman badly injured in apparent N.S. shark attack. The National Post. 14.08.2021. En ligne.
² Shark expert believes recent incident may have involved white shark. The Port Hawkesbury Reporter. 23.08.2021. En ligne.
³ Ryan LA et al. 2021. A shark’s eye view: testing the ‘mistaken identity theory’ behind shark bites on humans. J. R. Soc. Interface 18: 20210533. https://doi.org/10.1098/rsif.2021.0533